jeudi 15 décembre 2016

SORTIE DES CLASSES, L’IDENTITÉ MENACE - LA RACE À LA CASSE (GARAP)

NOUS RELAYONS ICI LE COMMUNIQUÉ N°53 de NOS CAMARADES DU GARAP 


SORTIE DES CLASSES, L’IDENTITÉ MENACE
LA RACE À LA CASSE



TEXTE DE 19p 
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Je crois qu’il éclatera un conflit entre ceux qui veulent la liberté, la justice et l’égalité pour tous et ceux qui veulent maintenir le système d’exploitation. Je crois qu’il y aura un conflit de ce genre, mais je ne pense pas qu’il sera fondé sur la couleur de la peau.
Malcolm x


Nous ne devons pas rougir de trouver beau le vrai, d'acquérir le vrai d'où qu'il vienne, même s'il vient de races éloignées de nous et de nations différentes. Pour qui cherche le vrai, rien ne doit passer avant le vrai, le vrai n'est pas abaissé ni amoindri par celui qui le dit ni par celui qui l’apporte. Nul ne déchoit du fait du vrai mais chacun en est ennobli.  
Al Kindi
Le vendredi 28 octobre l’offensive néo-stalinienne menée contre les tenants de la lutte des classes par certains identitaires de « gauche », représentants auto-proclamés des « racisés », et par leurs soutiens, a franchi un nouveau cran... Après la bibliothèque anarchiste La Discordia à Paris, c’est donc l’association Mille Bâbords qui a été la cible d’une attaque, dirigée cette fois-ci non seulement contre les locaux mais aussi, grande première, directement contre les individus. Le message est clair : ou vous vous censurez vous-mêmes ou bien nous vous forcerons, par la violence s’il le faut, à vous taire.
Le postmodernisme dévoile donc aujourd’hui son véritable visage, celui du fascisme ou, plus exactement, du sous-fascisme, c’est-à-dire d’une version diffuse et plurielle de celui-ci, plus adaptée aux besoins de la société actuelle individualiste et libérale. Le « bouquet » postmoderne répond mieux, en effet, à la demande actuelle que le totalitarisme historique, un peu trop monolithique, et permet une diversification de l’offre, de nature à satisfaire les clients les plus exigeants. Sur le sol dévasté de la société de classe, des « communautés » se dressent, des chasses gardées se constituent, sur lesquelles veillent jalousement les gardiens du sommeil. Des idéologies apparaissent, des théories, des concepts nouveaux, qui prennent très rapidement une dimension religieuse.
Les nouveaux prêtres, issus de l’université, de la politique ou du monde associatif, fournissent en effet à ceux qu’ils appellent les « premiers concerné » une identité en toc (par exemple « racisés »), un vocabulaire, une idéologie et une cible. Pas question, pour eux, de perdre la main sur leur « communauté ». Se réservant le monopole de certains sujets, ils œuvrent à empêcher par tous les moyens que certaines questions soient traitées par d’autres qu’eux-mêmes, ou bien sous une forme et en des termes autres que ceux qu’ils auront fixés. Il s’agit pour eux de rendre obligatoire leur appareil conceptuel et leur interprétation, et de confondre ceux-ci avec la réalité. Ce sont les défenseurs du dogme et de la foi, et leur travail complète admirablement celui des anciens prêtres et des vieilles religions. Nouvelles ou anciennes, les religions seront toujours la principale force de séparation des hommes.



SUITE DU TEXTE DE 19p